La Grande Crémerie

Bar à vins

Encore un bar à vins, c’est vrai. Mais il faut dire que prendre un verre de vin avec une assiette de fromage ou de charcuterie, c’est quand même plus agréable que de prendre un verre tout court. Ça revient un peu plus cher, mais soyons honnêtes, ça vaut quand même le coup. Ce soir-là, le guide du Fooding a encore frappé, et guidé nos pas vers la Grande Crémerie, cousine germaine de la Crémerie, plus ventripotente (spatialement parlant).  Le concept est stricto sensu le même qu’à la Crémerie, les produits identiques, les propriétaires également. The Conquest of Spaces pour faire court.

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Dans l’assiette, c’est le même refrain qu’à la Crémerie : « Pas de transformation, juste une bonne sélection ». Concept qui nous est exposé d’emblée par notre serveur, de façon un peu… crue. Il nous explique que « rien, mais alors rien du tout n’est cuisiné sur place » (je cite). Qu’ils ouvrent juste les boîtes et les déversent dans l’assiette. Tout ça on s’en doute, évidemment, on a compris le principe du bar à vins. Mais pas besoin de s’étendre sur le fait que personne ne cuisine ici et surtout que tout le monde s’en fiche. A la fin de son speech on reste sur l’idée que la partie la plus culinaire reste d’empiler boîtes et bocaux dans la réserve. Que si ça se trouve même la charcuterie est déjà tranchée et le fromage déjà coupé en petites portions.

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Pas très vendeur du concept, notre homme ! Il nous fait presque regretter le manque de casseroles et produits frais. Alors qu’on n’était pas du tout venu dans cet état d’esprit. Du coup on apprécie peut être un peu moins notre terrine de lapin et notre bœuf séché. Alors que c’était pas mal du tout. En plus le décor est plutôt chouette, dans le genre campagne retravaillée version chic et épurée. Le détail qui tue : la carte disposée dans de vieilles pochettes de vinyles. Amazing !

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Nos verres de Bourgogne étaient plutôt honnêtes, mais pas au point de retenir le nom du producteur. Après, ce qu’on fatalise surtout, c’est l’addition. Parce que, à ce moment là, le discours désabusé du serveur passe encore plus difficilement. Autant dire qu’on a un peu l’impression de se faire plumer. La faute au discours de bienvenue ? Sa version 1.2 s’impose !

La Grande Crèmerie, 8 rue Grégoire-de-Tours, 75006 Paris

L’addition : 1 assiette de charcuterie + 1 verre de vin + 1 salade (pour 2) = 33,75 euros

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